mardi 22 septembre 2020

 



Les six mythes les plus tenaces sur la chiropratique 

Bon nombre de Canadiens se posent encore des questions sur le rôle des chiropraticiens au sein d’une équipe de soins et sur les bienfaits du traitement chiropratique pour la santé. Vous pouvez toujours trouver un chiropraticien dans votre communauté pour discuter de vos besoins particuliers, mais nous tenons aujourd’hui à déboulonner certains mythes bien ancrés : 

1. Si vous commencez à voir un chiropraticien, vous devez continuer sans arrêt
 Faux. Lorsque vous consultez un chiropraticien, il procède à une évaluation, qui comprend vos antécédents et un examen physique, afin de déterminer la cause de votre douleur ou dysfonctionnement. À la lumière de ces observations, il pose un diagnostic et élabore un plan de traitement qui tient compte de vos besoins et objectifs. Ce plan de traitement recommandé comporte un nombre initial de consultations qui permettent de voir si vous répondez bien au traitement et d’effectuer des réévaluations périodiques. Selon le patient et le problème, la durée du traitement recommandé varie. Mais, ultimement, c’est vous qui décidez de poursuivre ou pas. En tant que patient, si vous avez des questions ou des préoccupations sur le traitement conseillé, vous ne devez pas hésiter à les aborder avec votre chiropraticien. Le plan de traitement doit être le fruit d’une décision partagée entre le patient et le praticien. 

2. Les chiropraticiens ne sont pas de « vrais » docteurs
 Tout comme les médecins, les optométristes et les dentistes, les chiropraticiens sont membres d’une profession réglementée dans les dix provinces et sont autorisés à porter le titre de « docteur » aux termes d’un programme de formation rigoureux de docteur en chiropratique. Les professionnels agréés comme « docteur » ont suivi une formation exhaustive dans leur domaine d’expertise qui les autorise notamment à poser un diagnostic. 

3. Pour consulter un chiropraticien, il faut d’abord voir un médecin 
Dans toutes les provinces du Canada, les chiropraticiens sont des professionnels de première ligne, ce qui signifie que vous pouvez les consulter directement. Les chiropraticiens possèdent une solide formation de diagnosticien. À ce titre, ils effectuent un examen complet qui leur permet de poser un diagnostic ou de formuler des impressions cliniques. Selon le résultat, le chiropraticien vous présente un programme de traitement ou vous dirige vers un autre professionnel de la santé. Toutefois, dans le cadre de certains régimes complémentaires, votre assureur peut exiger que vous soyez dirigé en chiropratique par un médecin. 

4. Il n’existe aucune preuve de l’efficacité de la chiropratique 
On remet parfois en question l’efficacité du traitement chiropratique. Or, des chercheurs issus de la chiropratique et d’autres professions ont mené beaucoup d’études pour rassembler des données probantes qui témoignent de l’effet des thérapies manuelles sur les problèmes musculosquelettiques. Ainsi, on a démontré l’efficacité de la manipulation vertébrale et articulaire dans des cas de problèmes musculosquelettiques aigus et chroniques comme la dorsalgie. En fait, en cas de dorsalgie, la manipulation vertébrale est recommandée comme intervention de première ligne dans les guides de pratique clinique du Groupe de travail de la Décennie des os et des articulations, de l’American College of Physicians, de l’American Pain Society et du Britain’s National Institute of Health and Care Excellence. 

5. Les chiropraticiens ne peuvent traiter que les douleurs dorsales 
Les chiropraticiens sont des experts en santé musculosquelettique qui sont formés pour évaluer, diagnostiquer, traiter et prévenir les problèmes biomécaniques de nature musculaire, squelettique et nerveuse. Outre son efficacité dans le traitement des troubles musculosquelettiques liés à la colonne, on a également démontré ses bienfaits dans le traitement des membres, des céphalées et même de l’articulation temporomandibulaire (ATM). Les chiropraticiens peuvent également vous prodiguer des conseils sur les habitudes de vie – nutrition, condition physique, ergonomie, etc. – qui contribuent au traitement et à la prévention de nombreux problèmes de santé. La santé de votre système musculosquelettique ne se limite pas à la santé de la colonne vertébrale; pour mener une vie saine et harmonieuse, vous devez prendre pleinement conscience de votre santé! 

6. L’ajustement est douloureux 
En général, un ajustement ou une manipulation articulaire ne provoque pas de douleur. En fait, de nombreux patients font état d’un soulagement immédiat. Certains patients peuvent être nerveux en raison du « craquement » ou du petit bruit sec qui se produit parfois durant un ajustement. Il semble que ce soit le résultat du relâchement d’une bulle de gaz de l’articulation – comme le craquement des articulations des jointures! 

Il est important de poser des questions sur votre santé et sur le choix des traitements qui s’offrent à vous. En matière de soins, nous sommes partenaires. En effet, votre participation est essentielle pour que nous puissions vous offrir des soins optimaux qui répondent à vos objectifs. En tant que professionnels, nous devons cerner l’information dont vous avez besoin pour prendre des décisions éclairées. Nous avons besoin de votre opinion ! Si vous avez d’autres questions sur la chiropratique, consultez un chiropraticien de votre région. Et pour en savoir plus sur le déroulement d’un premier traitement chiropratique, regardez nos vidéos en ligne. 

Source texte: Canadian Chiropractic Association 




The top 6 common myths about chiropractic treatment 

Many Canadians continue to have questions about the role that chiropractors play in the healthcare team, and what benefit chiropractic care may have to their health. While you can always find a chiropractor in your community to discuss your specific needs, today we’re busting some commonly shared chiropractic myths: 

1. Once you see a chiropractor you have to keep going back 
This is false. When seeking care from a chiropractor, we will perform an assessment including a history and physical examination to determine the cause of the pain or dysfunction. From these observations, a diagnosis will be made and the treatment plan developed in collaboration with the patient – according to their needs and goals. The treatment plan will recommend a number of initial visits to see if the patient responds to care and scheduled re-evaluations. Depending on the patient and the condition, the recommended course of care may vary. Ultimately, the decision to continue care is yours. As a patient, if you have questions or concerns about care, you should feel comfortable to ask the chiropractor for more information on the recommendations made and address any concerns. The care plan should be part of a shared decision-making between the patient and practitioner. 

2. Chiropractors are not ‘real’ doctors 
Chiropractors are regulated in all 10 Canadian provinces, and are designated to use the title “doctor” similar to physicians, optometrists and dentists after completing the extensive Doctor of Chiropractic degree program. Those professions who are recognized to use the “doctor” title have extensive training in their area of expertise that allows them to be diagnosticians – to provide a diagnosis. 

3. A medical doctor must refer you to a chiropractor In all provinces in Canada, chiropractors are primary contact providers, which means you can access them directly. Due to the extensive training of chiropractors as diagnosticians, chiropractors will perform a comprehensive assessment to help determine a diagnosis or clinical impressions. Depending on the outcome, the chiropractor can discuss a course of care or refer to another healthcare professional, as needed. However, in some cases, you may need a referral to access coverage depending on your benefits provider. 

4. There is no evidence to support the effectiveness of chiropractic care 
Chiropractic treatment is at times questioned on its effectiveness. Yet, the chiropractic profession and others have invested significant resources to build a robust body of evidence studying the impact of manual therapies on musculoskeletal conditions. For example, spinal and joint manipulation has been shown to be effective treatment for acute and chronic musculoskeletal conditions, like back pain. In fact, spinal manipulative therapy (SMT) is recommended as first line intervention for back pain in numerous clinical practice guidelines including the Bone and Joint Decade Task Force, the American College of Physicians and American Pain Society as well as Britain’s National Institute of Health and Care Excellence. 

5. Chiropractors can only treat back pain 
Chiropractors are musculoskeletal experts and are trained in assessing, diagnosing, treating and preventing biomechanical disorders that originate from the muscular, skeletal and nervous system. In addition to the evidence that supports chiropractic care in managing musculoskeletal complaints of the spine, there is also evidence that it supports chiropractic management of the extremities, headaches and even TMJ pain. Chiropractors are also able to provide lifestyle counselling about nutrition, fitness and ergonomics among others that may be useful in managing or preventing a variety of health conditions. The health of your musculoskeletal system doesn’t just start with a healthy spine, you need to be fully aware of your health to maintain a well-rounded healthy lifestyle! 

6. Adjustments are painful
In general, adjustments or joint manipulations do not hurt. In fact, many patients report immediate pain relief. Patients may be nervous about the ‘cracking’ or popping sound that may occur during an adjustment. The sound is believed to result from the release of gas bubbles from the joint – similar to cracking your knuckles! 

Asking questions about your health and treatment options is very important. You are a partner in your care and your participation is critical to helping us provide the best care to meet your goal. If you have any questions beyond this blog about chiropractic treatment, visit a chiropractor in your area. 

Text source: Canadian Chiropractic Association